L’utilisation de végétaux sauvages, issus de collecte en milieu naturel, est adaptée à des chantiers ou des opérations ayant un objectif de restauration de la fonctionnalité écologique des milieux. En effet, les végétaux sauvages et locaux (prélevés durablement dans la région biogéographique) ont bénéficié d’une longue co-évolution avec la faune et la flore locales, ainsi qu'avec les sols et le climat: ils contribuent ainsi au bon fonctionnement des écosystèmes auxquels ils sont inféodés. Leur utilisation en plantation, réhabilitation ou végétalisation est bénéfique pour la résilience des écosystèmes.
Ces végétaux, dont la traçabilité peut être garantie pour chaque aire biogéographique par la marque Végétal local, sont donc les outils adaptés pour toute opération visant à la conservation ou la restauration de la biodiversité, tout en s’appuyant sur des filières de collecte et production locales.

Tout savoir sur le label Végétal local : www.vegetal-local.fr

Ce site est une plateforme interactive d'identification et de mise en relation pour la récoltes de semences sauvages d'origine locale, en particulier pour de la récolte dite en mélange sur milieux prairiaux.

Il s'adresse donc aux gestionnaires de milieux naturels (conservatoire d'espaces naturels, agriculteurs, collectivités locales, aéroports et aérodromes, conservatoire du littoral, etc.) qui peuvent contribuer en signalant des sites potentiels de récolte.

Il s'adresse également aux récoltants de semences locales et sauvages, et en particulier aux bénéficiaires de la marque Végétal local. 

Il s'adresse également aux prescripteurs (bureaux d'études en environnement, paysagistes, collectivités, etc.) qui souhaiteraient inclure dans leur projet des semences locales sans nécessairement passer par de l'achat de semence. Pour restaurer une prairie humide d'un secteur, il est possible de prévoir une récolte de semences ou un transfert de foin depuis un site source à proximité identifié sur la plateforme. 

Il existe trois méthodes principales de récoltes en mélanges de semences de prairies : 

1- Le brossage de prairie : un outil dédié à cette activité, la brosseuse à graine, vient brosser et ramasser les semences des strates supérieures de la végétation en laissant le foin sur pied. Il existe trois modèles de brosseuses principalement répandus : un modèle atelé à un tracteur, un autre atelé à un quad et un modèle électrique plus léger.

2- La moisson de prairie : il s'agit dans ce cas de faucher la prairie et de moissonner le foin sec. Le foin issu de la moisson peut être pressé et valorisé de façon normal. Il est possible pour certain milieu peu fertile de moissonner directement la prairie sans fauche préalable.

3- Le transfert de foin vert : Cette technique implique l'export et le transfert du foin avec les semences qu'il comporte. Il présente de nombreux avantages mais implique l'export et le transport du foin ce qui peut être limitant dans certains contextes.

Qui anime et administre cette plateforme ? 

Cette plateforme a été créée par le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées (CBNPMP) dans le cadre de sa mission Raviv, au sein du programme PGST2. Elle est également administré par le CBNPMP dans le cadre de la Feuille de route du Végétal sauvage d'origine local en Nouvelle-Aquitaine.

C’est le réseau des correspondants locaux Végétal local des conservatoires botaniques nationaux qui animent cette carte en ligne. Ils modèrent les nouveaux sites et facilite la mise en relation des récoltants avec les gestionnaires de site. Ce sont les seules personnes à avoir accès à l’ensemble des informations de la plateforme (dont les coordonnées des gestionnaires de site). La liste des correspondants locaux de la marque Végétal local est disponible sur www.vegetal-local.fr.

Depuis 2015, la marque Végétal local, propriété de l’Office Français de la Biodiversité, permet de garantir la traçabilité et l’utilisation de végétaux sauvages d’origine locale pour la restauration des écosystèmes. En 2025, 168 structures proposent des végétaux marqués en France métropolitaine.

Des semences sauvages et locales, pour quoi faire ?

Les prairies naturelles sont en régression et les espèces associées à ces milieux voient leurs populations et niches écologiques aujourd’hui menacées. Or ces milieux fournissent des services en contribuant notamment à la performance économique des exploitations agricoles (davantage de souplesse d'exploitation, qualité nutritionnelle et organoleptique des produits, etc.) et remplissent de nombreuses fonctions écosystémiques : préservation des sols, production fourragère, stockage de carbone, accueil et ressource pour les insectes pollinisateurs, etc. 

Récolter et semer ces semences permet d'améliorer la recolonisation spontanée et d'accélérer le rétablissement d'écosystèmes dégradés. 

Pourquoi partager un site de collecte ? 

Pour répondre aux besoins de restauration des écosystèmes, une diversité d’acteurs du territoire propose aujourd’hui de collecter ces semences sauvages et locales. Or le temps et le coût de prospection de sites potentiels pour cette récolte représente un réel frein au développement de la filière. Suivant les territoires, les prairies naturelles se font rares, identifier leurs gestionnaires et présenter la récolte en mélange est alors un investissement lourd pour les artisans semenciers ou opérateurs de récolte. Le signalement des prairies sources potentielles facilite grandement ces étapes.

Plus il y aura de sites de collecte, plus il sera possible de trouver les semences qui correspondent le mieux à  la diversité des projets de restauration écologique. 

Quelles sont les sites sources partagées ?

Les prairies composées d’espèces locales, c’est-à-dire qui n’ont pas été semées avec des semences de variétés commerciales depuis 1990. 

Des prairies qui peuvent être fauchées, broyées ou pâturées après la maturité des semences des principales espèces (après la mi juin pour la plupart des prairies de plaine). 

Des parcelles de plus de 0,5 ha, accessibles à la mécanisation ou un ensemble de parcelles proches géographiquement.

Quelles informations sont demandées pour partager un site source ? 

Des informations sur le contributeur et son lien avec le site de collecte potentiel : nom, prénom, contact, ainsi que le gestionnaire ou propriétaire du site.

Des informations sur le site de collecte potentiel : sa localisation, la surface et les caractéristiques de la prairie. Si possible, un inventaire des espèces présentes.

Quelles informations seront visibles en ligne ? 

Parmi les informations nécessaires au bon fonctionnement de la plateforme, toutes ne sont pas obligatoirement publiées en ligne. L’identité et/ou les coordonnées des gestionnaires ou propriétaires peuvent restées masquées. 

Si vous préférez ne pas afficher vos coordonnées en ligne : vous pouvez indiquer un acteur relais, comme les correspondants locaux de la marque Végétal local de l’Office français de la biodiversité. Ils font alors l’intermédiaire entre les gestionnaires et les récoltants.

Une fois un site partagé, que se passe-t-il ?

Une fois votre site proposé sur l’outil en ligne, un correspondant Végétal local va vérifier ces informations, le valider et il apparaîtra sur la carte.

Ensuite, s’il correspond aux besoins d’un projet vous serez contactés pour organiser une récolte dans des conditions que vous pourrez définir au cas par cas avec le récoltant. Il est tout à fait possible que votre site ne fasse pas l’objet de récolte chaque année.

Serai-je indemnisé pour la mise à disposition de mon site de collecte ?

Au cas par cas, des modalités d’indemnisation, de compensation financière voire d’achat de foin sur pied peuvent être définies. Dans des sites à vocation non-agricole, la fauche et l’export peuvent constituer un arrangement gagnant-gagnant entre le gestionnaire et le récoltant. 

Il n’y a pas de règle définie à ce sujet, les accords sont trouvés aux cas par cas.

Cet outil en ligne de partage d'information pour la filière de semences locales est régie par une charte d'utilisation.

Lorsqu'un contributeur saisie un site, il s'engage à avoir pris connaissance de cette charte et à l'accepter. 

Définitions

Client : tout professionnel ou personne physique capable au sens des articles 1123 et suivants du Code civil, ou personne morale, qui visite le Site objet des présentes conditions générales.

Prestations et Services : https://parcellessources.gogocarto.fr/   met à disposition des Clients :

Contenu : Ensemble des éléments constituants l’information présente sur le Site, notamment textes, images, vidéos, localisations géographiques.

Informations clients : Ci après dénommé « Information(s) » qui correspondent à l’ensemble des données personnelles susceptibles d’être détenues par https://parcellessources.gogocarto.fr/   pour la gestion de votre compte, de la gestion de la relation client et à des fins d’analyses et de statistiques.

Utilisateur : Internaute se connectant, utilisant le site susnommé.

Informations personnelles : « Les informations qui permettent, sous quelque forme que ce soit, directement ou non, l'identification des personnes physiques auxquelles elles s'appliquent » (article 4 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978).

Les termes « données à caractère personnel », « personne concernée », « sous traitant » et « données sensibles » ont le sens défini par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD : n° 2016-679)

Editeur du site

Le site https://parcellessources.gogocarto.fr/  est édité par le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées, dénommé ci-après CBNPMP, dont le siège social se situe au Vallon de Salut - BP70315, 65203 Bagnères de Bigorre, téléphone 05 62 95 85 30.

Représentant légal et directeur de publication : Monsieur Yann HELARY, Président.

Rédaction : Direction, pôle Conservation et restauration écologique (CBNPMP) avec les contributions des correspondants locaux de la marque Végétal local.

Adresse de l’éditeur du site : manuel.delafoulhouze [AT] cbnpmp.fr

La société GoGoCarto est responsable du traitement des données associées au site https://parcellessources.gogocarto.fr/. Ce n'est pas un outil du CBNPMP, ce dernier est  seulement utilisateur de la solution Gogocarto. Les données partagées sont sous la responsabilité de la société Gogocarto.  

L’hébergeur de la solution GoGoCarto est la société Hetzner en Allemagne. https://www.hetzner.com/cloud-fr Les garanties de cet hébergeur sont les suivantes : « Vos instances Cloud sont hébergées dans les centres de données certifiés ISO 27001 à Nuremberg et Falkenstein et répondent ainsi aux normes allemandes strictes de protection des données. L’exploitation de votre cloud est conforme à la RGPD. » 

Animation du site

Le site web https://parcellessources.gogocarto.fr/  est animé et maintenu par les chargés de missions des Conservatoires botaniques nationaux Sud-Atlantique, du Massif central et des Pyrénées et de Midi-Pyrénées, dans le cadre des programmes financés et des activités courantes des conservatoires botaniques.

Données personnelles

Le site https://parcellessources.gogocarto.fr/  permet le recueil de données personnelles via le formulaire dédié et avec le consentement des utilisateurs. Outre ce formulaire, il ne recueille aucune donnée personnelle sur les utilisateurs ou clients. Les mesures d'audience et nombre de visites sont comptabilisées à titre anonyme.

Lorsqu'un élément est ajouté ou modifié, la mise à jour des données n'est pas instantanée. L'élément va d'abords apparaître "grisé" sur la carte, et il sera alors possible à tous les utilisateurs logué de voter une et une seule fois pour cet élément. Ce vote n'est pas une opinion, mais un partage de connaissance. Si vous connaissez cet élément, ou savez que cet élément n'existe pas, alors votre savoir nous intéresse !

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